Anne Valverde

Photographe née en 1968, vit et travaille à Paris.
Elle s’est fait connaître du grand public en 2008 avec CITIES ICONS.
Une série de photos sur les monuments iconiques des grandes villes comme Paris, New
York, Hong-Kong, Londres, Dubaï….
On retrouve dans cette série sa fascination pour la calligraphie au travers de la
présence d’écritures et de signalétique.
En 2016, elle réfléchit comment ne plus dépendre des écritures préexistantes.
Appréciant le travail de Claude Levêque et Tracey Emin, l’idée lui est venue d’installer
des néons dans des lieux loin de toute pollution lumineuse, en pleine nature, là où
l’électricité n’est pas.
C’est ainsi que naît le DREAM ART PROJECT.
Une écriture de lumière sur des paysages déserts, qui lui permet de faire passer de
façon explicite un message : ce que lui inspire ce lieu ou une association d’idées liées à
cette contemplation.
Certains thèmes sont récurrents : un regard amusé sur l’omniprésence des réseaux
sociaux, l’hyper-connectivité et le langage office.
Une contemplation qui met en perspective l’évolution de la société.
Il y a également une pensée que la photographe souhaite faire passer en réaction au
flot d’informations quotidiennes :
une vision optimiste inspirée par la beauté des paysages non dénaturés par l’homme.
L’ insertion des néons dans ses photos lui permet de revenir ainsi à l’essence même du
mot photographie, qui signifie en grec ancien:
« écrire avec de la lumière » ( ‘photo’: lumière, ‘graphô': écrire ).
Anne Valverde expose en Europe et aux Etats-Unis dans des galeries et sur des Art
Fairs ( Art New York, Art Los Angeles, Art Hamptons, Context Miami, Art London
Volta Basel, Luxembourg Art Week….).
« Depuis toujours la présence de la lettre dans l’espace pictural a été un marqueur de
modernité, un fil rouge des avant-gardes, et les invitations au rêve photographique
d’Anne Valverde s’inscrivent dans cette lignée qui va des collages Dada aux peintures
d’Ed Rucha.
Situées au croisement, entre espace pictural, espace mental et espace de langage,
ses oeuvres tirent leur beauté et puissance de l’incertitude de ce que
nous contemplons les yeux grands fermés. »
Daniel Wust, philosophe et critique d’art.